- - - Vidéo http://oratoiredulouvre.fr - - - prédication du pasteur James Woody

« Près de la croix de Jésus se tenait sa mère ». Chers frères et sœurs, il est des expressions religieuses, des symboles, qui frappent l'imagination et qui retentissent en nous profondément. Ainsi en va-t-il de la traduction latine de l'évangile selon Jean (Jn 19/25), qui a inscrit au plus profond de notre mémoire l'attitude noble de ces mères qui se tiennent, là, debout, face à l'horreur, dans une formule qui sonne comme le glas : « Stabat mater » ! Ce que j'aimerais que nous retenions, frères et sœurs, de l'attitude de ces femmes de la Bible qui font face à la mort de leur fils, c'est qu'elles se tiennent debout, dans une posture qui dit quelque chose de la résurrection.

Les livres de Samuel ont donc également gardé la trace d'une femme qui se tient face à la mort. Rappelons les circonstances : Une sécheresse sévit en Israël depuis trois ans. David décide de consulter Dieu qui lui répond : « il y a du sang sur la maison de Saül parce qu'il a mis à mort les Gabaonites ». David en tire la conclusion que Dieu demanderait des victimes en échange. Les victimes seront les deux fils que Saül a eut de sa concubine Ritspa ainsi que les cinq fils nés d'une fille de Saül, Mikal, dont on se souvient qu'elle s'était moquée de David quand ce dernier avait dansé devant l'arche d'alliance. Les sept fils sont donc exposés jusqu'à ce que mort s'ensuive, dans l'idée que cela apaisera Dieu.

Qui réagit à cette affaire ? Personne. Quelle voix s'élève pour mettre en cause cette décision barbare ? Aucune, sauf...

« Ritspa, fille d'Aya, [qui] prit le sac et l'étendit sous elle contre le rocher... ». Une femme prend une initiative.
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