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Clement of Alexandria
Plus tard, la sainte vigne produisit la grappe prophétique, c'est-à-dire la Verbe, dont le sang mêlé avec l'eau, suivant sa volonté, est le signe de ceux qui de l'erreur sont entrés dans le repos. Le sang entre en mélange avec le salut. Le sang du Seigneur est, de deux natures, l'un charnel qui nous rachète de la mort, l'autre spirituel, qui nous purifie. Boire le sang de Jésus, c'est participer à l'incorruptibilité du Seigneur. L'esprit est la force du Verbe, comme le sang est la force de la chair. Comme le vin se mêle à l'eau, l'esprit est mêlé avec l'homme. Ce mélange de l'un et de l'autre, je veux dire du Verbe et de la boisson, s'appelle Eucharistie, qui signifie de grâces; et ce sacrement sanctifie l'âme et le corps 95 de ceux qui y participent avec foi, lorsque la Volonté divine a mystiquement mélangé, par l'Esprit et le Verbe, ce divin breuvage qui représente l'homme. L'esprit, en effet, s'y mêle à l'âme, et le Verbe à la chair.
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Philip Schaff
« Venez, dit encore la sagesse aux insensés, c'est-à-dire aux hérétiques, le pain caché est agréable, et les eaux dérobées sont douces. » Par le pain et l'eau, l'Écriture désigne clairement les hérésies qui n'emploient pas, selon les règles de l'Église, l'eau et le pain dans l'oblation. Il en est même où l'eau seule est employée dans la célébration de l'Eucharistie. L'Écriture ajoute : « Fuyez promptement, et ne restez pas longtemps dans le même lieu que cette femme. » C'est à la synagogue des hérétiques, non pas à l'Église, que l'Ecriture applique le nom équivoque de lieu; puis elle s'écrie : « Car en agissant ainsi, tu laisseras derrière toi l'eau étrangère. » L'Ecriture regarde l'eau du baptême hérétique comme une eau impure et illégitime. Et tu traverseras le fleuve étranger, dont le cours entraine quiconque se détourne de la vérité seule immuable, et le précipite au milieu du flux et reflux des opinions humaines avec les gentils
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Philip Schaff
Il est donc nécessaire que les uns et les autres se mettent eux-mêmes à l'épreuve, les uns pour savoir s'ils sont dignes de prêcher et de laisser des écrits ; les autres pour savoir s'ils sont dignes d'écouter et de lire. C'est ainsi qu'après avoir, selon la coutume, rompu le pain de l'Eucharistie, on permet à chaque fidèle d'en prendre une part; car, pour choisir ou pour rejeter avec raison, la conscience est le meilleur juge. Or, la règle certaine d'une bonne conscience est une vie droite, jointe à une saine doctrine : suivre l'exemple de ceux qui ont été déjà éprouvés, et qui se sont conduits avec droiture, c'est la voie la plus sûre pour atteindre à l'intelligence de la vérité, et à l'observance des préceptes. Quiconque mangera le pain et boira le calice du Seigneur indignement, se rendra coupable du corps et du sang du Seigneur. Que l'homme donc s'éprouve soi-même, et qu'après cela il mange de ce pain et boive de cette coupe. Il faut donc que celui qui entreprend de prêcher aux autres s'examine pour savoir s'il a en vue l'utilité du prochain; si ce n'est point avec présomption, et par esprit de rivalité ou par amour de la gloire, qu'il répand la sainte parole ; s'il se propose pour unique récompense le salut de ses auditeurs, et s'il n'en flatte aucun ; et enfin s'il évite toute occasion qui pourrait le faire accuser de vénalité.
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